Les travailleurs du monde entier doivent affronter cette situation historique mondiale avec la force de notre classe afin de détruire ce système capitaliste qui ne nous garantit que la surexploitation et une vie misérable.

Le système capitaliste exprime une crise historique dans son organisation des rapports sociaux de production et ses formes de domination. La crise ouverte par la guerre entre deux anciens États ouvriers, situation sans précédent dans l'histoire, ouvre, avec la crise économique mondiale et les processus post-pandémiques, des éléments de rupture de l'équilibre mondial instable.  Outre la poursuite de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, l'attaque israélienne contre la Palestine et la réponse de l'Iran à l'attaque israélienne contre son ambassade en Syrie commencent à développer une tendance déstabilisatrice dans tout le Moyen-Orient. L'économie mondiale se dirige vers une récession avec des éléments de dépression, avec des crises de la dette dans les semi-colonies et des processus inflationnistes dans une grande partie du monde.

La décomposition de l'impérialisme et de sa domination s'exprime historiquement dans l'organisation des relations sociales en tant que système capitaliste, étant entendu que l'organisation du capital est anarchique. C'est là qu'il est entré dans une contradiction explosive, puisqu'il n'a pas pu contenir la relation capital-travail dans les institutions créées pour sa domination et qu'il n'a pas pu trouver dans le processus historique son remplacement par une autre forme de domination étatique bourgeoise.

Pour une solution révolutionnaire à la crise capitaliste et aux politiques de guerre

En ce premier mai, nous réaffirmons notre histoire en tant que classe et nous brandissons fermement les bannières de la Commune de Paris, de la Révolution russe, des martyrs de Chicago et des dirigeants ouvriers qui sont morts ou ont été assassinés en affrontant ce système capitaliste. C'est pourquoi, 138 ans après le 1er mai, lorsque la bourgeoisie américaine a assassiné les martyrs de Chicago, il est essentiel de reprendre les tâches des révolutionnaires dans la lutte contre le capitalisme et ses institutions, en particulier les États nationaux. Nous luttons pour la destruction de l'État bourgeois et nous nous appuyons sur l'expérience de la révolution russe et de son système soviétique.

C'est à ce moment que l'intervention de la classe ouvrière en tant que classe internationale, et non liée à ses États-nations, devient primordiale, afin de montrer la puissance d'une classe capable d'affronter le système capitaliste. Notre tâche est d'intervenir de manière révolutionnaire pour mettre en échec les politiques bellicistes de l'impérialisme, d'unir le prolétariat ukrainien et russe dans une guerre révolutionnaire pour lutter contre le processus d'assimilation, ses bureaucraties contre-révolutionnaires et l'impérialisme. Il faut soutenir la résistance palestinienne avec les méthodes de la classe ouvrière, avec des piquets et des grèves, pour empêcher le réarmement de l'armée israélienne. Nous devons lutter pour que ce ne soit pas notre classe qui paie le réarmement militaire des pays impérialistes et leurs politiques d'ajustement. Dans certains pays, un allié important de la classe ouvrière commence à réapparaître, comme une partie du mouvement étudiant, par exemple les étudiants américains et français contre le génocide israélien à Gaza et les luttes au Brésil, en Colombie et en Argentine contre le financement de l'éducation. 

Pour que l'internationalisme se développe, la reconstruction de la IVe Internationale est de premier ordre, pour donner une direction révolutionnaire à ce processus historique, pour régénérer une avant-garde ouvrière qui puisse donner une perspective marxiste au prolétariat mondial. Nous pensons que la première tâche dans cette direction est d'appeler à une conférence internationale des courants trotskystes qui se réclament encore de la dictature du prolétariat pour discuter des tâches à accomplir face à la situation mondiale.

Pour l'unité internationaliste des travailleurs contre l'impérialisme et l'OTAN : Expulsion des troupes russes d'Ukraine !

Pour la défaite de l'enclave d'Israël et le triomphe de la résistance palestinienne !

Vive la lutte de la classe ouvrière mondiale ! Vive la IVe Internationale !

 

The workers of the whole world must face this historic world situation with the strength of our class to destroy this capitalist system that only offers us super-exploitation and a miserable life.

The capitalist system expresses a historical crisis in its organization of the social relations of production and its forms of domination. The crisis opened by the war between two former workers' States -an unprecedented situation in history-, added to the world economic crisis and the post-pandemic processes, brings up elements of rupture of the unstable world equilibrium.  In addition to the continuation of Russia's war against Ukraine, the Israeli attack on Palestine and Iran's response to an Israeli attack on its embassy in Syria are beginning to develop a destabilizing trend throughout the Middle East. The world economy is heading towards a recession with elements of depression, with debt crises in the semicolonies and inflationary processes in a large part of the planet.

The decomposition of imperialism and its domination has its historical expression in the organization of social relations as a capitalist system, which is anarchic. Precisely, those relations are the ones that have incurred into an explosive contradiction, since the relation between capital and labor cannot longer be contained within the institutions created for its domination. And capitalism has not been able to find, along the historical process, its replacement by another form of bourgeois State domination.

For a revolutionary solution to the capitalist crisis and war policies

This Labor Day we reaffirm our history as a social class and firmly raise the banners of the Paris Commune, of the Russian Revolution, of the martyrs of Chicago, and of the workers leaders who died or were assassinated for confronting this capitalist system. That is why 138 years after that May 1st in which the American bourgeoisie murdered the martyrs of Chicago, it is essential to take up again the tasks of revolutionaries in the fight against capitalism and its institutions, especially the national States. We fight for the destruction of the bourgeois State and we rely on the experience of the Russian Revolution and its Soviet system.

It is at this moment that the intervention of the working class as an international class, and not tied to its nation States, becomes primordial, to show the power of a class that can confront the capitalist system. Our task is to intervene in a revolutionary way to defeat the warlike policy of imperialism; to unite the Ukrainian and Russian proletariat in a revolutionary war to go against the process of assimilation, its counterrevolutionary bureaucracies and imperialism. We must support the Palestinian resistance with the methods of the working class, with pickets and strikes, to prevent the rearmament of the Israeli army. We must fight so that our class is not the one to pay for the military rearmament of the imperialist countries and their austerity policies. In some countries an important ally of the working class is beginning to re-emerge, the student movement. The American and the French students, for instance,  have occupied Universities against the Israeli genocide in Gaza, and so there have been struggles in Brazil, Colombia and Argentina against the defunding of education. 

For internationalism to develop it is of first order the reconstruction of the IV International, to provide a revolutionary leadership to this historical process, to regenerate a workers’ vanguard able to offer a Marxist perspective to the world proletariat. We believe that as a first task in this way we must call for an international conference of the Trotskyist currents that still claim the dictatorship of the proletariat to discuss the tasks we have in face of the world situation.

For the internationalist unity of the workers against imperialism and NATO: Expulsion of the Russian troops from Ukraine!

For the defeat of the enclave of Israel and the triumph of the Palestinian resistance!

Long live the struggle of the world working class! Long live the Fourth International!

No próximo dia 31 de março, completam-se 60 anos do golpe civil-militar que instaurou a ditadura militar brasileira, a qual perdurou por mais de duas décadas, impondo um regime de terror através de tortura, execuções e desaparecimento de pessoas. Aos 60 anos do golpe, convivemos ainda com os resquícios da ditadura militar presente nas organizações da democracia burguesa, como a Polícia Militar que atua da mesma forma, torturando, executando e desaparecendo com a população pobre e periférica. Aos 60 anos do golpe, mais do que temer o seu retorno, devemos preparar e organizar o enfrentamento da democracia burguesa, a ditadura do capital!

BRASIL, AMÉRICA LATINA E O IMPERIALISMO

O golpe militar de 64 foi financiado pelo imperialismo norteamericano diante do crescimento do movimento operário, dos camponeses e dos estudantes no Brasil e na América Latina. O golpe buscou garantir esses interesses econômicos e financeiros e, através das Forças Armadas, implementar a ditadura mais cruel do capital. A ditadura sentou as bases para o avanço do capital monopolista na economia nacional, com massivos investimentos de multinacionais e instalação de plantas, que sob a tutela dos militares, encontraram um campo fértil para o aumento da exploração da força de trabalho, impondo o arrocho salarial e a repressão aos sindicatos e sindicalistas. Serviu para atacar as organizações de classe, perseguir e exterminar uma vanguarda militante.

As Forças Armadas no Brasil e nos demais países latinoamericanos desempenham papel fundamental nestes estados que se caracterizam por uma forma de dominação própria dos países semicoloniais, o que Trotsky denominou bonapartismo sui generis. Nestes países, pelo próprio desenvolvimento desigual e combinado do capitalismo, o capital monopolista exerce um papel decisivo. A burguesia nacional, ou sub-burguesia, é débil pois “incapaz de constituir sua dominação democrática porque, por um lado tem o capital imperialista, e por outro, tem medo do proletariado, porque a história lá saltou uma etapa e o proletariado se tornou um fator importante antes que tenha sido realizada a organização democrática do conjunto da sociedade.”[1] Nestes países, desenvolveu-se condições especiais de poder estatal, ou seja, o estado se eleva por cima das classes, mas oscila entre o capital imperialista - submetendo o proletariado a ditaduras policialescas, ou militares - e o capital nacional que manobra com o proletariado, abrindo algumas concessões como forma de ganhar certa independência em relação ao capital monopolista. São estas oscilações que promovem a instabilidade política e social característica da região.

“GOLPES POR TODO O LADO” OU SOBRE A NECESSIDADE DO CENTRISMO DE JUSTIFICAR SUA DEFESA À DEMOCRACIA BURGUESA

O golpe civil-militar de 64 impôs a mudança e o recrudescimento do regime, sem alterar sua essência: uma forma de dominação burguesa. Por isso o equívoco de se colocar a ditadura como o oposto da democracia. Para qualquer marxista, à forma deve corresponder um conteúdo de classe. Assim, tanto a ditadura como a democracia podem ser formas de dominação burguesa ou, como perseguimos através da revolução, proletárias. Ou seja, as formas de dominação não são abstratas, mas se relacionam à luta de classes. Logo, “ditadura não significa necessariamente a extinção da democracia para a classe que exerce essa ditadura sobre as outras classes, mas significa necessariamente a extinção (ou uma restrição muito essencial, o que é também uma das formas de supressão) da democracia para a classe sobre a qual ou contra a qual se exerce a ditadura.” [2]

Desde o impeachment de Dilma Rousseff (PT) em 2016, a palavra golpe vem sendo utilizada com diversas matizes pelas direções reformistas e pelo centrismo para caracterizar o acirramento das disputas de frações burguesas mais ou menos alinhadas ao imperialismo, diante da crise econômica mundial, e canalizadas em mecanismos constitucionais de alternância de poder.

Assim, para estas direções e organizações, há uma continuidade causal entre o “golpe” de 2016, a eleição de Bolsonaro (PL) e suas tentativas constitucionais de permanecer no governo após o fim de seu mandato. Lembremos, contudo, que durante todo esse período, foram realizadas todas as eleições previstas no calendário da democracia burguesa, inclusive com a participação destas mesmas direções e organizações.

O último evento recente, caracterizado como tentativa de golpe, foi a invasão à Esplanada por apoiadores bolsonaristas uma semana após a posse de Lula (PT), em janeiro de 2023, facilitada pelas forças de segurança do Distrito Federal. A invasão ocorreu em pleno domingo, com os prédios vazios, sem a participação das Forças Armadas e sem nenhuma tentativa de destituir o presidente. A teoria do golpe, levantada pelo STF que ordenou a prisão dos invasores, e reproduzida pela esquerda temerosa, era a de que a invasão à Esplanada provocaria o acionamento da Garantia de Lei e da Ordem (GLO) pelo próprio presidente Lula e então estaria realizada a intervenção militar - só que sob o comando do próprio Lula. Ou seja, um golpe de estado que só ocorreria pela ação do próprio “golpeado” ou como bem traduzido pelo ditado popular, “só faltou combinar com os russos”.  Como os eventos demonstraram depois, acima das intenções golpistas prevaleceu o pacto pela governabilidade burguesa, essa sim, acordada com os três poderes, as Forças Armadas e claro, com o imperialismo.

Recentemente, Alexandre de Moraes, ministro do STF, retirou o sigilo dos depoimentos à Polícia Federal dos ex-comandantes do Exército e da Aeronáutica, sob o governo Bolsonaro, que implicam diretamente o ex-presidente em um plano para questionar o resultado das eleições presidenciais através de uma intervenção civil-militar no Tribunal Superior Eleitoral, presidido pelo próprio Alexandre de Moraes. Segundo os ex-comandantes, foi o próprio Bolsonaro que apresentou, em dezembro de 2022, a “minuta do golpe” aos chefes militares, um decreto que, sob brechas constitucionais, estabeleceria um “estado de defesa” no TSE seguido da criação de uma “comissão de regularidade eleitoral” composta por militares, ministros e parlamentares para impedir a posse de Lula. Ainda segundo os depoimentos, apenas o ex-comandante da Marinha colocou suas tropas à disposição de Bolsonaro, sendo a minuta rechaçada pelos chefes da Aeronáutica e do Exército e, este último, ainda ameaçou prender o próprio Bolsonaro caso seguisse com qualquer tentativa de intervir sobre o resultado das eleições e a posse do novo presidente eleito, ou seja, sobre as instâncias da democracia burguesa.

Mais do que amor à democracia burguesa, as Forças Armadas demonstraram seu alinhamento com a posição do imperialismo norte americano que já havia declarado que não apoiaria nenhuma tentativa de ruptura institucional na semicolônia brasileira. Afinal, a chapa Lula/ Alckmin já havia se comprometido com os interesses imperialistas e de uma fração da burguesia nacional com seu governo de frente ampla e não havia, e ainda não há, nenhum ascenso da luta de classes, pois as direções foram fiadoras do governo de frente ampla, mantendo o total controle e isolamento das organizações de classe e dos trabalhadores.

Entrando no segundo ano de seu mandato, Lula reestruturou sua relação com as Forças Armadas e auxiliares e com as instituições da democracia burguesa, na relação com os trabalhadores, com relativa tranquilidade. Aprovou o novo teto de gastos e a reforma fiscal, criou política de financiamento e empréstimos para a burguesia industrial, manteve as condições para o crescimento do agro e da indústria extrativista. Em relação aos militares, manteve os orçamentos previstos para as três Forças Armadas enquanto cortou de outros ministérios mais ligados ao centrão, colocou os militares nos projetos de reindustrialização do Novo PAC, não realizou nenhum esforço para a criação da comissão de mortos e desaparecidos como havia prometido e, agora, proibiu qualquer participação do governo em atos sobre a memória dos 60 anos do golpe, acordando com os militares que esses também não fariam suas “comemorações”, realizadas durante o governo Bolsonaro.

Ainda assim, o discurso sobre o “golpe” e suas tentativas têm dominado a política das direções sindicais, abertamente defensoras do governismo, e das organizações centristas que buscam justificar a opção pelo apoio a Lula na última eleição a todo o custo. Longe de enxergar a real dinâmica das relações interestatais e da luta de classe, promovem a defesa incondicional da democracia burguesa pois centram sua política e sua atuação no estado burguês, principalmente nas eleições parlamentares. Justificam que, com a ameaça iminente de um novo golpe militar, só lhes restava o apoio eleitoral ao Lula; afinal, a democracia burguesa é favorável à ditadura militar. E agora, voltam sua política não apenas para a defesa da democracia burguesa, mas pelo fortalecimento do estado burguês e suas instâncias jurídicas e repressivas, cobrando a prisão e a não anistia aos “golpistas”.

AOS 60 ANOS DA DITADURA MILITAR, REFORÇAMOS: NÃO É NOSSA TAREFA A DEFESA DO ESTADO BURGUÊS, MAS A ORGANIZAÇÃO DO SEU ENFRENTAMENTO E SUA DESTRUIÇÃO

Ora, sabemos que o fechamento do regime em uma ditadura militar tem consequências sérias na organização da militância, já que é uma forma de dominação do capital voltada para a destruição das nossas organizações de classe. Porém, não podemos abandonar os instrumentos que possuímos de análise, caracterização e intervenção na realidade, que é o marxismo, para “acreditar” que dentre uma forma de dominação burguesa ou outra, só depende a nossa vontade - nem como classe, mas diluídos como população - expressada através do voto. Bem como não podemos defender a democracia burguesa como um refúgio covarde da luta de classes, pois “o Estado democrático burguês não se limita conceder aos trabalhadores melhores condições de desenvolvimento (...); com sua legalidade limita esse mesmo desenvolvimento, acumula e garante com arte a formação dos hábitos oportunistas e dos preconceitos legais no seio das pequenas aristocracias operárias.”[3]

Na atual época de decomposição do imperialismo e de suas formas de dominação, limitar a atuação da luta de classes no âmbito das instituições da democracia burguesa é renegar a estratégia comunista, a luta do proletariado pelo poder. E frente a qualquer ameaça do recrudescimento do estado burguês, levantar a política de defesa de maior estatismo ao invés do fortalecimento das nossas organizações de classe e da nossa autodefesa, é trair a classe trabalhadora e conduzi-la diretamente para a derrota. Mais do que nunca, devemos avançar com a nossa organização para o enfrentamento do estado burguês e do imperialismo, atacando as bases da burguesia, a produção. Aos 60 anos do golpe militar, seguimos afirmando: à ditadura do capital é preciso contrapor e impor a ditadura revolucionária do proletariado, única forma possível de dominação da classe trabalhadora!

 

 

[1] Trotsky. Discussão sobre a América Latina, 1938.

[2] Lenin. A revolução proletária e o renegado Kautsky, 1918.

[3] Trotsky. Terrorismo e Comunismo, 1920.

Se conmemora un nuevo 8M, día internacional de la mujer trabajadora.

No es un día de fiesta, es un día de lucha y organización, donde históricamente la mujer trabajadora ha reivindicado sus grandes gestas como las partícipes indiscutibles en la primera línea de la lucha contra el capitalismo y todas sus formas de opresión.

El capitalismo, una y otra vez ha intentado asimilar, anular o cooptar esta lucha por medio de “políticas de género”, instando a que los problemas de la mujer tendrían solución con reformas tales como la paridad de puestos en las instituciones del estado o mayor participación femenina en los directorios de empresas o en el mando capitalista, o por medio de míseras políticas sociales que sólo reproducen y acentúan la opresión y explotación de la mujer en la sociedad capitalista. Cada crisis, como lo demostró la pandemia, la mujer trabajadora es recluida a las labores domésticas aisladas o de cuidados golpeando sobre los salarios y la cesantía a la mujer, imponiendo condiciones peores al conjunto de la clase y castigando de esta forma a las familias trabajadoras.

Algunas representantes del “feminismo” como la coordinadora 8M, se esfuerzan por separar a los trabajadores por género, debilitando con ello la lucha del conjunto de los explotados. Se dicen “autónomas” de los partidos y gobiernos, pero cada vez que el régimen sirvió la mesa del engaño se presentaron fervorosamente a reformar el estado, como lo hicieron con la convención constituyente, o con su militancia por el voto a Boric su “candidato feminista”. Hoy pretenden desmarcarse pero para acentuar nuevamente ideas “antihombres” o de corte identitario, y con ello retrasan la necesidad de que la mujer junto a sus compañeros de clase imponga en las reivindicaciones obreras, en los sindicatos y las organizaciones de trabajadores las demanda de lucha contra toda forma de opresión y explotación.

Esta conmemoración se enmarca en el Genocidio del “estado” de Israel contra el pueblo Palestino, donde se han masacrado a niños, hombres y mujeres sin distinción de género, todo con la aprobación de los países imperialistas.

No obstante, la población en los países imperialistas y distintas partes del mundo ha salido a manifestarse y repudiar a sus gobiernos que han apoyado las acciones e incursiones del ejército israelí sobre la población gazatí. Es así que estas complicaciones en lo interno han llevado a los gobiernos como el de Biden a tratar de aparecer morigerando la situación; de manera cínica envían unas cuantas ayudas mezcladas con las bombas que lanzan a los palestinos. Lo largo que ha sido la incursión sionista contra la resistencia palestina y su empantanamiento en los objetivos que se trazaban, es lo que ha fermentado el justo odio hacia este enclave imperialista en la región, y el mundo. Es que los bloques imperialistas Unión Europea, Estados Unidos, y Reino Unido, son los únicos puntos de apoyo del sionismo, es decir, a los sionistas solo los sustentan el poderío militar y la maquinaria de guerra de las burguesías imperialistas. No es casualidad el que Israel provea de armamentos e insumos para la represión de los trabajadores y luchadores en los diversos países, como lo confirma la enorme ligazón que tiene como proveedor principal de las también genocidas fuerzas armadas chilenas.

En ninguna parte logran convencer de que se trata de una guerra contra “el terrorismo” o que se trata de una guerra “por la libertad y la democracia” y menos de que apunta contra el antisemitismo como balbucean los sionistas.

Para parar la maquinaria de guerra del sionismo y el imperialismo, la clase obrera debe entrar en escena y tomar el protagonismo mediante acciones de boicot, paralización o huelgas en solidaridad con el pueblo palestino, hombre y mujer de esta poderosa y enorme clase internacional deben ponerse en movimiento para enfrentar la guerra oponiéndole la revolución.

A parar la masacre sionista de Israel

Unifiquemos las filas obreras.

Paso a la mujer trabajadora

Algunas lecciones para enfrentar a las patronales y sus gobiernos.

Se cumplen un nuevo año del asesinato del dirigente obrero Juan Pablo Jimenez ocurrido el año 2013. Asesinato que quedó impune por parte de la patronal subcontratista Azeta y de la mandante Chilectra (Enel). “Bala loca” sentenciaron los organismos periciales de la PDI, cerrando carpeta a la obtención de justicia. Queda claro, que no podemos confiar en investigaciones de los órganos estatales. Un aparato estatal al servicio de las patronales, que además de la desidia con la que obra, ha dado sobradas muestras de su naturaleza de clase en la complicidad y ejecución de muertes obreras y del pueblo como la de Rodrigo Cisternas, Nelson Quichilliao, Camilo Catrillanca, Pablo Marchant entre muchos otros.

A estos asesinatos en “democracia”  hay que sumarle las decenas ocurridas durante la semiinsurrección de octubre del 19 y los cientos de mutilados, presos y torturados. Ahora la justicia burguesa persigue a trabajadores de salud que luchaban entonces por las condiciones laborales y salud en la pandemia. Toda una venganza de la burguesía y sus gobiernos en contra de los trabajadores y el pueblo.

Nos encontramos en el contexto de descomposición del imperialismo como lo expresa la guerra entre los ex estados obreros Ucrania y Rusia, y el genocidio del pueblo palestino que resiste heroicamente la masacre que perpetra el enclave Israel. En Latinoamérica los gobiernos vienen imponiendo planes de ajustes contra la clase obrera, como en Argentina o en Chile.

El gobierno de Boric junto a las patronales viene imponiendo la línea de mayor intervención militar. Lo vienen haciendo en la Araucanía y el norte, pero ahora buscan ampliarlo a otros lugares, por eso la convocatoria al COSENA donde el estado mayor de la burguesía busca un acuerdo para el despliegue de una agenda de control y represión estatal. Asimismo viene impulsando junto a todo el régimen un lavado de cara a los represores como a las policías y a los responsables políticos como el difunto Sebastián Piñera, genuino representante de su clase parasitaria, quien estaba en la presidencia cuando asesinaron a Juan Pablo.

La desocupación golpea a nuestra clase con despidos y cierres de empresas a diario, como el de la Fundición Paipote de la Región de Atacama. Sendos ataques a clase obrera con la ley de flexibilidad laboral (40h), acuerdos de congelamiento sobre salario mínimo en medio de la carestía de la vida, amarrados por la burocracia sindical de la CUT.

El subcontrato sigue siendo una de las formas de organización de la producción de la burguesía para extraer plusvalía y sobre todo para dividir a la organización obrera. Ni bien iniciado su gobierno, Boric no tuvo empacho en reprimir la lucha de los trabajadores subcontratados de Enap quienes exigían igualación de condiciones laborales con los trabajadores de planta.

Es necesario organizar a los trabajadores levantando sindicatos y pelear por unificar nuestras filas. Es por eso que sigue vigente la lucha y la inscripción en el programa por el pase a planta de los trabajadores del subcontrato; a igual trabajo igual salario, y la unificación de los sindicatos obreros para golpear a la burguesía en el plano de la producción imponiendo el control obrero y establecer escala móvil de salario y horas de trabajo.

 

Levantemos bien alto la bandera la lucha contra la impunidad del asesinato de Juan Pablo y de todos nuestros caídos.

Homenajes de Estado, matinales lacrimosos, condolencias de pinochestistas hasta “comunistas”, incluso un sobreseimiento judicial póstumo a crímenes de lesa humanidad, se abigarraron en la escena política para repasar la muerte de Sebastián Piñera.

Boric, Jadue, Chadwick, Vallejos, todos lamentando la partida de un “estadista”, un “demócrata”, un “presidente elegido constitucionalmente”. Al mismo tiempo se expresaron un centenar de manifestantes en plaza dignidad, unos festejando su muerte, otros lamentando su deceso en impunidad (para él y todos sus cómplices); recordando cuando miles salimos a “celebrar”, con el mismo sabor a tarea pendiente, la muerte del dictador genocida Pinochet.

Todo el cierre de filas de amigos y opositores, refleja el alineamiento incondicional de los políticos de la burguesía y la pequeñoburguesía con la democracia burguesa, con la dictadura de una clase criminal que no escatima en esfuerzos para someter al pueblo a las cadenas de la dominación imperialista.

Y Piñera representaba fielmente al tipo clásico de burguesía chilena, una burguesía rentista parasitaria del capital financiero imperialista, dependiente de éste y parasitaria residual de la expoliación de recursos naturales y de la explotación obrera. Pinochetista ambiguo, ladrón, estafador, mentiroso, asesino, explotador, pueden resumir brevemente las características de cualquier personaje de esta clase en descomposición.

Pero toda la parafernalia desatada para homenajear a este esperpento, no sólo se debe a su pertenencia al corazón de la clase capitalista, sino a los hitos que atravesaron a sus dos periodos de gobierno. Sólo por mencionar los más importantes hechos tenemos; a la movilización del estudiantado en el 2011, fuertemente reprimida y desviada con la ayuda de la burocracia estudiantil de entonces (que hoy forma la camarilla gobernante); montajes judiciales y prisión política contra activistas obreros, populares y mapuches; represión violenta contra el levantamiento de los pobladores de Aysén en el 2012; asesinato del dirigente obrero Juan Pablo Jiménez en el 2013, asesinato de Camilo Catrillanca (2018) y Pablo Marchant (2021); y la represión de la semiinsurrección espontánea de Octubre del 19, con más de 40 muertos y 500 mutilados oculares, además de los presos políticos y los torturados, donde sacó a los militares a la calle y le declaró la “guerra” al pueblo.

Boric, Vallejo, Toha, lamentan su partida, y se disculpan de sus expresiones críticas de ayer, porque están llevando adelante la agenda de continuidad de la burguesía. Ajuste, desocupación, militarización, represión, explotación, presos políticos, persecución contra los luchadores, etc.

Y este es el principal motivo de su homenaje, pretenden con gestos unitarios, enterrar la lucha de clases, demonizar todos los hitos de lucha y organización de nuestra clase.

En momentos de profunda descomposición del sistema capitalista, debemos redoblar nuestros esfuerzos para terminar de enterrar a este cadáver insepulto.

Ante la desidia empresarial, organicemos la lucha por la reconstrucción

 

Más de 50 fallecidos y miles de damnificados está dejando el devastador incendio que afecta a zonas rurales y urbanas del gran Valparaíso y Viña del mar.

Al menos 18 campamentos han sido arrasados dadas las precarias condiciones de habitabilidad, dejando en la calle a miles de familias.

El fuego se expandió desde Quilpué hacia el poniente arrasando con el Salto dejando varias industrias y talleres incendiados, como Passol, Pareti, Sorepa y Tricolor.

La primera decisión del gobierno de Boric fue recurrir a la militarización y declarar el toque de queda en la zona. Como todo problema social, el Estado recurre con el despliegue represivo. No vaya a ser que la angustia de perderlo todo, incluidos a familiares, y la impotencia de no contar con los recursos necesarios para evitar la expansión del incendio, sumado al impetuoso impulso de solidaridad, se transformen en bronca dirigida contra las “autoridades”, que hoy desfilan arremangados sobre los escombros para retornar pronto a su labor de cuidar los intereses del gran empresariado.

Sobre el paño quemado ya se encuentran especulando sobre proyectos inmobiliarios o construcción de carreteras, mientras abandonarán a su suerte a miles de familias, quizás otorgándoles algún que otro voucher para enseres y dejando la reconstrucción en manos de fundaciones como “Techo”, verdaderos gestores inmobiliarios.

Criminal ha sido también el funcionamiento compulsivo de las empresas tanto del comercio como de la industria que impelieron a continuar en sus puestos de trabajo a miles de habitantes de la zona que, no sólo ponían en riesgo su vida, sino que quedaron atrapados sin poder volver a sus hogares.

Es necesario que los sindicatos y organizaciones obreras de la región se movilicen para organizar la reconstrucción, de las industrias siniestradas y la exigencia de un plan de construcción de viviendas (no precarias) y obras públicas de prevención. Desde los lugares de trabajo debemos elegir delegados brigadistas y de reconstrucción que se encarguen de tomar en sus manos el control de la situación.

Nada podemos esperar del Estado al servicio de las forestales, mineras e inmobiliarias, quienes año tras año en estos siniestros demuestra la desidia de no disponer de los recursos ni para prevenir ni para combatir este tipo de sucesos intencionales o no, empezando por CONAF, la empresa privada encargada de reducir costos para no tener recursos en el combate a los incendios.

Necesitamos organizar, de forma independiente del Estado y sus fundaciones, la solidaridad y reconstrucción, confiscando todos los materiales y medios disponibles colocándolos a disposición de un plan de reconstrucción bajo control de los trabajadores.

Votar blanco, anular o no votar

 

Este 17 de diciembre estamos convocados a revalidar una nueva farsa de la democracia para ricos.

Todos los partidos y personeros del régimen burgués, y su maquinaria electoral y publicitaria, se encuentran empeñados en que los trabajadores y el pueblo decidan por la opción “a favor” o “en contra” curiosamente esgrimiendo los mismos argumentos por los que optar por una u otra opción.

Sanamente el actual proceso no despierta ninguna expectativa en amplios sectores obreros y populares expresando una profunda indiferencia en relación al resultado.

Lamentablemente hay también grupos de la izquierda revolucionaria que se desviven por impulsar la opción “en contra” como los verdaderos adalides de la lucha “contra la derecha”. Esto no es otra cosa que la expresión de su adaptación al régimen político convirtiéndose en furgón de cola de las coaliciones burguesas o pequeñoburguesas.

El actual proceso constituyente pretende ser la coronación de una larga lista de elecciones (plebiscito, municipales, constituyentes, primarias, presidenciales, constituyentes de nuevo, etc.) con las que los empresarios y el gobierno de turno intentaron liquidar la semiinsurrección de octubre el 19.

Desde aquel estallido, se han sucedido una batería de ataques -pandemia mediante- contra la clase trabajadora y el pueblo en su conjunto, descargando los efectos de la crisis de la descomposición capitalista sobre las espaldas de las familias obreras.

También, el gobierno bonapartista del “mal menor” de Boric, viene a consagrarse como el gobierno que más leyes represivas ha sacado, para liquidar todo vestigio de lucha y organización (con represión y presos políticos además) y preparar el aparato represivo del estado para nuevas embestidas contra las masas (ley “gatillo fácil” Naím-Retamal, ley de infraestructura crítica, ley antitomas, etc.). Sumemos la naturalización de la militarización de distintas zonas del país, la persecución, encarcelamiento y condenas ejemplares contra luchadores populares (con el accionar del aparato judicial del estado), y la situación general que hoy los tiene discutiendo declarar el estado de excepción (u “otras formas” según el gobierno del FA-PC) comuna por comuna; mientras la desocupación, la carestía de la vida agrava las condiciones sociales de nuestra clase y le niega cualquier perspectiva de futuro a la juventud, futuro negado de antemano dentro del sistema capitalista.

Mención aparte merecen la gran mayoría de organizaciones “populares” que se alinearon con el apoyo al gobierno de Boric como una salida al “fascista” Kast, política que continuaron con el apoyo a la farsa constituyente anterior,  y que al día de hoy, viendo defraudadas todas sus expectativas de un “gobierno de transformaciones”, no han sacado balance de sus posiciones y perspectivas. Con ello se alejaron aún más de la necesidad de luchar por superar la falta de conciencia y organización con la que nos encontró a la clase trabajadora el levantamiento de hace 4 años.

Pese a toda esta política reaccionaria, que busca enterrar cualquier perspectiva de lucha o mínima resistencia de parte de los trabajadores, las masas no han recibido una derrota categórica. Los profundos problemas que fueron planteados aún siguen vigentes y se intensifican junto a los procesos mundiales de mayor presión y políticas guerrerista del imperialismo, guerra en Ucrania, masacre genocida sobre la población Palestina, un ataque feroz a la población en distintos países como el que prepara el gobierno de Milei contra los clase obrera argentina, etc.

Es en esta ofensiva despiadada del capital financiero que tenemos que preparar nuestras fuerzas para enfrentar los ataque y preparar nuestras luchas desde la producción. Es prioritario volcar nuestros esfuerzos para organizar a la clase trabajadora que forme sindicatos, que los recupere de manos de dirigentes amarillos o burocráticos, que impulse la democracia obrera y tense los músculos de nuestra clase. Impulsar un Congreso de delegados de base de toda la clase trabajadora, que discuta un programa de salida a la crisis, será una gran herramienta.

Sólo la perspectiva permanente de lucha por la independencia política de nuestra clase evitará que caigamos una y otra vez en las trampas que imponen nuestros enemigos de clase.

Para ello es de vital importancia construir un Partido Revolucionario, que agrupe a lo mejor de la vanguardia obrera y juvenil, para forjar la dirección que necesitamos, una dirección internacional revolucionaria en lucha por la revolución socialista.

Llamamos a impugnar el proceso mediante el voto blanco, nulo o no ir a votar, sabiendo que gane el “a favor” o gane el “en contra", las tareas de lucha contra la explotación capitalista y la dominación del imperialismo será lo fundamental en cualquier escenario.

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