Imperialism out of Africa!
Last July 26th, soldiers under the command of General Abdourahmane Tiani seized power in Niger, a former French colony in the Sahel region, a semi-desert strip south of the Sahara. The displaced president Mohamed Bazoum is still arrested at his home and is considered an ally of imperialism in the region. The military coup government is under threat of military intervention by ECOWAS (Economic Community of West African States), which did not comply with its first ultimatum but will meet again this week (August 17 and 18, 2023) to calibrate its actions. For their part, the military governing Mali and Burkina Faso came out in support of the coup plotters in Niger, while Chad and the African Union pronounced themselves against armed actions.
Niger is already under blockade by France and its regional allies. The US, in the words of its own officials, is torn between upholding "democratic principles" (which it uses as mere propaganda in its confrontation with China and Russia), acting against the coup, and its geostrategic interests, negotiating with the military to maintain its bases in the country, established for the fight against terrorism and intervention in Libya. In Niger there are 1,500 French troops stationed in the capital Niamey and the US has about a thousand soldiers in different regions of the country.
The interventions in Africa are a birthmark of imperialism as a superior and decomposed phase of capitalism. The present situation is characterized by the decomposition of the artificial states that they tried to establish during the post-war period as formally independent political formations that nevertheless remained tied by strong economic and military ties to their old metropolises, as is the case of Niger, which still uses the Franc as its currency. Imperialism has only offered misery, economic destruction, and famine to Africa, in exchange for plundering its labor force (enslaved) and its resources, especially minerals, but also hydrocarbon and agricultural and livestock resources. Niger is one of the least industrialized and poorest countries in the world and, on the other hand, is one of the main suppliers of uranium used by French nuclear power plants. The current crisis comes after regime changes in other Sahel countries, Mali and Burkina Faso, imposed by two coup-d'état, where members of the Army with nationalist discourses ended up expelling the French detachments. It is clear that these regimes are a downgraded version of the post-war bourgeois nationalist currents, which have already shown their failure, not only in Africa but also in Asia and Latin America. The content of its policy is to negotiate a better place in the world market in the face of the evident weakening of French imperialism -weak in its homeland economy and hit by class struggle in its own territory. That is why the new military government of Niger is hastening to set up a civilian cabinet to dialogue with other imperialist countries through Chad and by receiving US officials. And it is flirting with a pro-Russian alliance including other countries of the region, which is already beginning to take shape up in Moscow and from the various interventions of the Wagner group in the region. This crisis is part of the world situation opened by the 2008 crisis, the pandemic and the current war between Ukraine and Russia. The situation in Ukraine and its government, which acts as an agent of NATO interests, is also a mirror in which several ECOWAS countries are looking at, as they do not want to embark on a long, exhausting war with an uncertain outcome. For this reason, diplomatic channels are open, although military confrontation cannot be discounted either.
We, revolutionaries of the TRFI, pronounce against any fratricidal war between Niger and its neighbors, and for the defeat of any imperialist military aggression against the colonial and semicolonial peoples. We also warn that no nationalist government proposes an anti-imperialist solution for the oppressed peoples of the continent. It is the working class, through its class organizations, like the miners' unions that show their power in South Africa, that must set themselves up as the leadership in the struggle against the old and new foreign masters. For that, it must impose its program and a workers’ government, overthrowing dictator and democrat partners of this or that faction of imperialism. We call for the internationalist unity of the working class, above all with the proletariat of France and the United States, for the withdrawal of imperialist troops from Niger and all of Africa. We call on the revolutionary forces fighting for the dictatorship of the proletariat to set up an International Conference to discuss how to confront the imperialist decomposition that is dragging our class and the whole of humanity ever more rapidly into barbarism.
COR Chile - LOI Brasil - COR Argentina
Hors l’impérialisme de l’Afrique
Le 26 juillet dernier, des militaires sous le commandement du général Abdourahmane Tiani ont pris le pouvoir au Niger, ancienne colonie française située dans la région du Sahel, bande semi-désertique au sud du Sahara. Le président déplacé, Mohamed Bazoum, est détenu à son domicile et est considéré comme un allié de l'impérialisme dans la région. Le gouvernement militaire putschiste est sous la menace d'une intervention militaire de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), qui n'a pas donné suite à son premier ultimatum mais se réunira à nouveau cette semaine (17-18 août) pour évaluer ses actions. De leur côté, les militaires au pouvoir au Mali et au Burkina Faso ont apporté leur soutien aux putschistes nigériens, tandis que le Tchad et l'Union africaine se sont prononcés contre une action armée.
Le Niger fait déjà l'objet d'un blocus de la part de la France et de ses alliés régionaux. Les Etats-Unis, selon les termes de leurs propres responsables, sont déchirés entre le respect des "principes démocratiques" (qu'ils utilisent comme simple propagande dans leur confrontation avec la Chine et la Russie), l'action contre le coup d'Etat, et leurs intérêts géostratégiques, en négociant avec les militaires pour maintenir leurs bases dans le pays, établies pour la lutte contre le terrorisme et l'intervention en Libye. Au Niger, 1 500 soldats français sont stationnés dans la capitale Niamey, et les États-Unis disposent d'environ 1 000 militaires dans différentes régions du pays.
Les interventions en Afrique sont une marque de naissance de l'impérialisme en tant que phase supérieure et décomposée du capitalisme. La situation actuelle est caractérisée par la décomposition des États artificiels qu'ils ont tenté d'établir pendant la période d'après-guerre en tant que formations politiques formellement indépendantes, mais qui sont néanmoins restées liées à leurs anciennes métropoles par de solides liens économiques et militaires, comme dans le cas du Niger, qui utilise encore aujourd'hui le franc comme monnaie. L'impérialisme n'a offert à l'Afrique que misère, destruction économique et famine en échange du pillage de sa main-d'œuvre (réduite en esclavage) et de ses ressources, en particulier les minéraux, mais aussi les hydrocarbures et les ressources agricoles et animales. Le Niger est l'un des pays les moins industrialisés et les plus pauvres du monde et, d'autre part, l'un des principaux fournisseurs d'uranium utilisé par les centrales nucléaires françaises. La crise actuelle fait suite aux coups d'État qui ont imposé des changements de régime dans d'autres pays du Sahel, le Mali et le Burkina Faso, où des officiers militaires aux discours nationalistes ont fini par expulser les détachements français. Il est clair que ces régimes sont une version dégradée des courants nationalistes bourgeois d'après-guerre, qui ont déjà montré leur échec, non seulement en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique latine. Le contenu de sa politique est de négocier une meilleure place sur le marché mondial face à l'affaiblissement évident de l'impérialisme français, frappé par son économie et par la lutte des classes sur son propre territoire. C'est pourquoi le nouveau gouvernement militaire du Niger s'empresse de mettre en place un cabinet civil pour dialoguer avec les autres pays impérialistes à travers le Tchad et en recevant des officiels américains. Et il flirte avec une alliance pro-russe qui inclurait d'autres pays de la région et qui commence déjà à se dessiner à partir de Moscou et des différentes interventions du groupe Wagner dans la région. Cette crise s'inscrit dans la situation mondiale ouverte par la crise de 2008, la pandémie et la guerre actuelle entre l'Ukraine et la Russie. La situation de l'Ukraine et de son gouvernement, qui agit comme un agent des intérêts de l'OTAN, est également un miroir dans lequel se regardent plusieurs pays de la CEDEAO, qui hésitent à s'engager dans une guerre longue, épuisante et à l'issue incertaine. C'est pourquoi les voies diplomatiques sont ouvertes, même si la confrontation militaire n'est pas non plus à exclure.
Nous, révolutionnaires de la TRCI, nous prononçons contre toute guerre fratricide entre le Niger et ses voisins, et pour la défaite de toute agression militaire impérialiste contre les peuples coloniaux et semi-coloniaux. Nous avertissons également qu'aucun gouvernement nationaliste ne propose de solution anti-impérialiste pour les peuples opprimés du continent. C'est la classe ouvrière, à travers ses organisations de classe, comme les syndicats de mineurs qui démontrent leur puissance en Afrique du Sud, qui doit se poser en dirigeant de la lutte contre les anciens et les nouveaux maîtres étrangers. Pour ce faire, elle doit imposer son programme et un gouvernement ouvrier, en renversant les dictateurs et les démocrates partenaires de telle ou telle faction de l'impérialisme. Nous appelons à l'unité internationaliste de la classe ouvrière, notamment avec le prolétariat de la France et des Etats-Unis, pour le retrait des troupes impérialistes du Niger et de toute l'Afrique. Nous appelons les forces révolutionnaires qui luttent pour la dictature du prolétariat à organiser une Conférence internationale pour discuter des moyens de faire face à la décomposition impérialiste qui entraîne notre classe et l'humanité tout entière de plus en plus rapidement dans la barbarie.
COR Chile – LOI Brasil – COR Argentina
Un nuevo paro nacional para un “segundo tiempo” ante la nula respuesta del gobierno a las demandas docentes, aclaman los dirigentes del colegio de profesores. Dirigentes que llamaron a realizar campaña a brazo partido por el triunfo de Boric, para así evitar que ganara “ el fascismo”, guardando bajo la alfombra la necesidad de retomar la lucha contra todos los ataques de los últimos años. Hoy se dan cuenta de que “su” gobierno, no cumplirá las promesas de campaña y eligen la vía de presionar, mediante movilizaciones controladas, para obtener alguna que otra “promesa” de migajas.
A las condiciones laborales de los docentes que se han visto año a año deterioradas e incrementadas durante la pandemia, hay que sumarle la falta de solución a problemas como la deuda histórica, el no pago de mención, las condiciones laborales con salas hacinadas, los problemas de la jornada completa, el pago parcial de salarios o el no pago de imposiciones, etc. Al igual que muchas otras lindas promesas como el fin al CAE, no sólo no se han cumplido sino que quedan supeditadas a un desdibujado “pacto fiscal” condicionado a los intereses empresariales, que prometía ser la reforma triburaria que redistriburiría la riqueza. Pero el gobierno se ha dedicado a profundizar las políticas de ataque a los trabajadores y de someter a la población a los designios del capital imperialista.
Los docentes solo pueden esperar respuestas miserables de este gobierno, como se ha visto con medidas como con la fijación de un salario mínimo miserable (con el beneplácito de la CUT) a ejecutarse hacia el próximo año; o con el proyecto de ley de 40h, que no es otra cosa que flexibilización laboral. Algo que impactará fuertemente en los profesores que se desempeñan en la educación privada.
La crisis agudiza la situación de opresión y explotación de la clase trabajadora, mientras la respuesta conjunta de un régimen en descomposición se evidencia en la deleznables soluciones como son los bonos para las familias que sufrieron con la destrucción de viviendas con las lluvias, el ataque al salario, con una inflación encubierta por un IPC mentiroso, la represión a los campamentos, la impunidad para la represión y persecución a los que luchan, etc
En la educación la juventud viene sosteniendo el ímpetu de lucha y movilización, y por ello viene siendo fuertemente reprimida y amedrentada con sanciones reglamentarias, suspensiones, ley aula segura, etc. El ataque constante de las fuerzas represivas contra la manifestación estudiantil, como se evidenció recientemente en la acción policial que colocó una pistola en la sien de un estudiante de 13 años, es la violencia del estado burgués que los profesores, no docentes y estudiantes, deben enfrentar con un plan de lucha, descartando los rituales de la burocracia de presión y dialogo de manos vacías con el gobierno. ¿¡Como esperar una “convivencia saludable” al interior de las escuelas, donde resuenan las contradicciones sociales, si éstas son focos de ajustes, represión y hostigamiento estatal?!
Debemos luchar por recuperar los sindicatos docentes para que se transformen en herramientas de lucha contra la educación burguesa. Los contratos precarios, el no pago de la deuda previsional, extenuantes jornadas, ataque al salario, problemas de infraestructura, y de material para realizar la docencia, son parte de las situaciones que debemos enfrentar además de neutralizar la presión que imponen las directivas (alineadas con el gobierno) en las escuelas sobre los docentes y el estudiantado que se organiza para debatir sobre los problemas sociales.
Nuestra pelea debe ser por disputar la orientación de la educación. Para ello debemos recuperar nuestros sindicatos de las garras de la burocracia sindical haciendo caso omiso de las disputas entre las distintas alas de esta.
Impulsemos la pelea por imponer un paro nacional efectivo con movilización en todas las ciudades del país. Impulsemos un plan de lucha votado en una asamblea nacional de delegados docentes y trabajadores de la educación (con mandato y revocables), sin distinción entre públicos y privados.
La juventud secundaria, por medio de sus asambleas y centros de alumnos, puede ser un gran punto de apoyo en la lucha por doblarle la mano a la burocracia y la patronal educativa y al gobierno.
Impulsemos un congreso educativo de lucha, de docentes, no docentes y estudiantes.
Luego de un silencioso y disciplinado año escolar de parte de la burocracia sindical, se ha convocado a un paro regional de los profesores de 24 horas. Esto como preparativo, o amague, de una movilización mayor, por las malas condiciones laborales de los docentes, por problemas de infraestructura, etc. También porque la promesa de una solución parcial a la deuda histórica de los docentes, al igual que muchas otras lindas promesas (como el fin al CAE), no sólo no se han cumplido, sino que quedan supeditadas a una eventual reforma tributaria o “pacto fiscal”.
Por supuesto que el objetivo de este “pacto” es diseñar un plan de impuestos y gasto fiscal, como traje a medida del gran empresariado y de la dominación imperialista. Primero tendrán que velar por garantizar cuantiosas ganancias en medio de una situación de crisis, para después comenzar el show de la charlatanería parlamentaria para “negociar” qué migajas quedan para repartir y tratar de sacar aplausos. Al igual como lo hicieron con el sueldo mínimo, dejándolo planchado con un techo indigno de $500 mil pesos alcanzable a Julio del 2024, la burocracia sindical pretenderá vender gato por liebre en esta tónica de posar como que le hacen exigencias a un gobierno que respaldan desde el día 1.
Debemos recordar que durante el 2019, los trabajadores de la educación dieron una importante pelea de varios días de huelga, con manifestaciones, asambleas y tomas de establecimientos, que fue uno de los más importantes antecedentes de la semiinsurrección de Octubre de ese año.
Esta lucha, en vez de ser fortificada y amplificada, fue desgastada por las continuas maniobras de la burocracia a cargo de Mario Aguilar, que logró bajar la medida con las manos casi vacías y algunas promesa de proyectos de ley que nunca se cumplieron. Por supuesto que esto pasó antes que se dedicaran a postularse fallidamente para la fracasada farsa constituyente.
La crisis de la educación se acentúa día a día. La juventud secundaria en particular viene enfrentando las políticas reaccionarias de este gobierno, aumento miserable de tarjeta alimenticia, problemas de infraestructura, ley de gatillo fácil e impunidad Naim-Retamal, aplicación persecutoria de los RICE y ley aula segura, etc. Algunos sectores docentes también se han venido manifestando aunque aisladamente y sin contar con el apoyo de las directivas sindicales.
Planteamos nuestro apoyo a cualquier medida de lucha que enfrente a los empresarios de la educación tanto estatal como privada. Por esto es que debemos luchar por recuperar los sindicatos docentes para que se transformen en herramientas de lucha contra la educación burguesa. Los contratos precarios, el no pago de la deuda previsional, extenuantes jornadas, ataque al salario, problemas de infraestructura, y de material para realizar la docencia, son parte de las situaciones que debemos enfrentar además de neutralizar la presión que imponen las directivas (del gobierno) en las escuelas sobre los docentes y el estudiantado que se organiza para debatir sobre los problemas sociales.
Nuestra pelea debe ser por disputar la orientación de la educación. Para ello debemos recuperar nuestros sindicatos de las garras de la burocracia sindical haciendo caso omiso de las disputas entre las distintas alas de la burocracia.
Impulsemos la pelea por imponer un paro nacional con movilización en todas las ciudades del país. Impulsemos un plan de lucha votado en una asamblea nacional de delegados docentes y trabajadores de la educación (con mandato y revocables) sin distinción entre públicos y privados. La juventud secundaria, por medio de sus asambleas y centros de alumnos, puede ser un gran punto de apoyo en la lucha por doblarle la mano a la burocracia y la patronal educativa y al gobierno.
La clase obrera es una y sin fronteras
Abajo la represión de la burguesía y el imperialismo
Abajo la xenofobia de la burguesía
Familias enteras se encuentran al intemperie sobreviviendo y tratando de salir de Chile, impedidos en la frontera entre con Perú, producto de la “agenda de seguridad” que ha trazado el gobierno de Boric, con las leyes sobre infraestructura critica, militares en la frontera, órdenes del fiscal Valencia para meter en prisión a extranjeros, y leyes que aceleran la expulsión del país.
Desde abril se encuentran viviendo en condiciones infrahumanas, trabajadores venezolanos, colombianos y haitianos sin acceder a alimentación, salud, techo, sufriendo la represión de militares y policías de ambos países. No hay que olvidar que durante el gobierno de Boric se han recrudecido las medidas antiinmigrantes que políticos de ultraderecha hubiesen querido aplicar.
Las salidas reaccionarias de los gobiernos de la región demuestran la descomposición capitalista y la crisis de los semiestados latinoamericanos. Recordemos que muchos trabajadores huyeron de sus países por sus condiciones materiales de vida para venir al “oasis chileno”, que era la forma como la burguesía y el imperialismo vendían al país modelo y disciplinado a los dictados del amo yanqui, toda una farsa ya que la burguesía los recibió con precariedad, desocupación, bajos salarios, represión, etc.
Gobiernos latinoamericanos vienen aplicando ajustes y sendos ataques contra los trabajadores, reprimiendo la movilización obrera y del pueblo. La clase obrera viene interviniendo aunque de manera diluida en movilizaciones que han sido desviadas por procesos electorales o constituyentes, cambios de régimen y reformas a los estados.
Los sindicatos de los países latinoamericanos deben ampliar sus funciones, imponer el control obrero de la producción contra la anarquía del capital, garantizando la escala móvil de horas de trabajo y de salarios, asegurando la ocupación de los trabajadores cesantes, un plan de obras públicas, el derecho a vivienda, salud, y educación, desarrollando la planificación socialista de la sociedad, luchando por una federación de estados socialistas latinoamericanos y del caribe. Para estas y otras tareas transicionales se hace necesaria la construcción del estado mayor de la revolución, la IV internacional reconstruida.
El pasado 7 de mayo se realizaron las elecciones a consejo constitucional. Una reiteración de la farsa de la reforma al aparato estatal.
Si la anterior farsa constituyente, que obtuvo un rotundo rechazo, concitaba la atención (no la esperanza) en amplios sectores de masas de que algo podía cambiar- en una operación de desvío que no cuajó -, el actual proceso sólo significa una necesidad del régimen burgués de dar vuelta la página a la discusión constitucional, a la “constitución de Pinochet” y ojalá conjurar levantamientos de masas como el de Octubre del 19. Mal que les pese a muchos reformistas “bienintencionados”, la lucha de clases es un proceso histórico e internacional, no conjurable con maquillajes jurídicos.
Una de las “sorpresas” destacadas en esta votación fue el 28% (del total de votos emitidos) obtenido por el Partido Republicano. Una derecha “radical” o más reaccionaria, que es sustentada por sectores evangélicos, militares, policías, fuerzas de represión en general, pequeñoburgueses enfurecidos, y también penetra en sectores de trabajadores y el pueblo desesperanzado. Sin embargo este partido está lejos de representar algo más orgánico y, por el contrario, es un rejunte de despojos humanos y de reaccionarios disconformes.
Lo caricaturesco de este resultado es que Republicanos conquistó la mayoría de este “consejo” (23 de 50) siendo uno de sus principales detractores. Claramente luego de este resultado han intentado contenerse mostrándose como buenos demócratas que llevarán adelante la tarea encomendada. Baste decir que dicha tarea ya se encuentra pauteada con los “bordes” acordados en nimios acuerdos de “unidad nacional”, y regenteados por una “comisión de expertos” liderados por el pinochetista Hernán Larraín. Es así que el resultado de las elecciones otorga una mayoría absoluta (34 de 50) a la derecha en bloque para la tarea de escribir las “bases fundantes de la casa de todos”.
Boric, luego de lamer las heridas de su sector que sacó apenas un 22 % (del total de votos emitidos), llamó reiteradamente a buscar los “equilibrios”, “aprender de los errores”, etc , etc, en un intento de expresar que están a entera disposición de las fuerzas de la derecha. Y es que en este acto la coalición gobernante vio esfumarse los votos que los llevaron a la presidencia en la lucha del “lápiz azul contra el fascismo”. Al parecer, sus reiterados intentos por congraciarse con el gran empresariado, firmando el TPP11, impulsando el gatillo fácil y la impunidad para los represores, entregando recursos naturales al capital trasnacional, etc, etc, no han sido suficientes para demostrar que a la hora de gobernar pueden ganarse las medallas de defensores de los intereses capitalistas. Si esto lo hacían en nombre de una simulada y manipulada “opinión pública”, en lo sucesivo no podemos esperar más que “negociaciones” en corto con esa minoría de “republicanos” para volver sus políticas reaccionarias, más reaccionarias.
Una mención especial cabe a los más de 5 millones de personas que no votaron o votaron blanco o nulo. En particular el voto nulo, con 2.119.506 votos (17%), que expresaron en su inmensa mayoría una disconformidad con el proceso, la situación, o el gobierno. Nos contamos dentro de las fuerzas de izquierda y revolucionaria que llamaron a anular el voto. Algunos análisis versan sobre que es un número histórico desde la vuelta a la democracia. Sin embargo, contario a los que se atribuyen títulos de dominio o características especiales a esta masa de votantes, esta es una expresión heterogénea y distorsionada dentro de una elección burguesa, sin que exprese por si misma algún nivel de conciencia y organización, aunque sí deje en evidencia una mayor crisis del semiestado en su relación con las masas.
Los resultados de esta elección son una consecuencia de las políticas reaccionarias (militarización, represión, presos políticos, sumisión al capital financiero, etc) seguidas por el gobierno y de un reflujo más general de las luchas de masas. Cabe destacar que este reflujo, de lo que fue la semiinsurrección de Octubre del 19 a esta parte, no es producto de una derrota física o categórica impuesta sobre la clase trabajadora y el pueblo; constituye una política de desvío, un intento de consolidar el orden burgués para intentar dar respuesta a la crisis de dominación imperialista. Algo difícil de conseguir en un proceso de descomposición del capitalismo a nivel mundial que hace resquebrajar el andamiaje del semiestado. La actual coyuntura está signada por un conservadurismo de masas, espoleado por la crisis económico-social, que evidenciará giros bruscos en la situación de tanto en tanto.
Podemos resaltar las luchas que continúa dando la juventud secundaria enfrentándose a esta política reaccionaria del gobierno y las autoridades educativas, como también la decena de luchas de trabajadores que intentan vencer el aislamiento en contra de los ajustes y los despidos en curso.
La izquierda centrista se encuentra más dolida con este resultado por su apuesta constante en una salida constituyente. Aun no pueden sacar balance de sus seguidismo al gobierno bonapartista de Boric y de sus devaneos de reforma constituyente.
Es necesario que impulsemos la organización de nuestra clase para enfrentar los ataques del gobierno, los empresarios y el imperialismo. Levantemos y recuperemos sindicatos para la lucha. Impulsemos un congreso de delegados de base de toda la clase trabajadora para discutir un programa de independencia de clases y un plan de lucha como salida a la crisis.
La construcción de un partido revolucionario, como la herramienta fundamental de la vanguardia proletaria, en lucha por la reconstrucción de la IV Internacional, está a la orden del día.
La burguesía aceita su aparato represivo
Se promulgo la ley Nain Retamal, que busca fortalecer el aparato represivo del estado burgués, garantizando mayor impunidad a policías, militares y servicios de inteligencia, con la figura de “legítima defensa privilegiada”. La ley fue rápidamente aprobada por las cámaras del congreso, lo que luego termino en su promulgación por parte del Boric.
Con la muerte del Policía pudimos ver como se montó todo un funeral del estado donde acudieron prácticamente todos los representantes de los “poderes” del estado burgués. Todos los sectores políticos de la burguesía pidiendo más y más represión, y un lavado de imagen de políticos verdugos del pueblo, etc, presentando a los pacos como víctimas, si hasta el criminal Claudio Crespo que cegó a Gustavo Gatica y atacó a tantos otros llegó a hablar en el televisado funeral.
Con la excusa de combatir el narcotráfico, que el mismo imperialismo y que los estados semicoloniales regentean como “parte de su economía no formal”, en connivencia y protección de los descompuestos aparatos represivos, lo que subyace en la discusión del fortalecimiento de la policía y la optimización de la función represiva del estado, es que la burguesía se prepara para tener una máquina más aceitada para cuando se agudice la lucha de clases. Por eso la militarización de la Araucanía y en las fronteras, y es que quieren anticiparse para evitar cualquier cuestionamiento por “violación de derechos humanos”, de eventuales procesamiento a represores, una suerte de amnistía anticipada por parte de ésta “ley del gatillo fácil”.
Debemos tener claro que conscientemente la burguesía sintió la fuerza de la clase obrera durante la semi-insurrección del Octubre del 19, donde acciones de paralización parcial de la producción, y la intervención de amplios sectores de masas que de forma espontánea, con los límites que imponen la falta de conciencia y organización, se enfrentaron a la maquinaria represiva estatal, que no dudó en asesinar, mutilar, encarcelar y torturar a los que luchan, masificó una experiencia de masas y de las nuevas generaciones en el enfrentamiento al aparato de estado.
Ésta experiencia intentó ser truncada por una batería de elecciones y procesos de reforma al descompuesto anadamiaje jurídico del semi-estado, en un desvío que no cuajó. En el mismo proceso, la cooptación de amplios sectores del activismo en lucha y de la pequeñaburguesía, acompañaron la farsa de apoyar a Boric y el fantoche constituyente en una supuesta lucha contra “el fascismo”. El coro histriónico “antifascista” provenía centralmente de las alas izquierdas de la democracia burguesa, como el PC o Convergencia Social, etc. Lo que motiva a éstos militantes “sociales”, además de las prebendas y repartijas de cargos estatales, es su norte por instrumentar, en medio de una acelerada descomposición mundial del capitalismo, la conciliación de clases, entre la burguesía y el proletariado, subsumiendo éste a la ofensiva patronal e imperialista, conciliación base reaccionaria del bonapartismo pequeñoburgués. Hoy de forma disciplinada se alinean tras esta cobertura de impunidad para fortalecer a la policía, a la que se suman leyes como la de “infraestructura crítica” para solicitar la intervención militar en caso de huelgas obreras y con ello aceitar el aparato represivo, haciéndolo más eficiente para la lucha de clases.
El pueblo trabajador debe reivindicar a sus propios y genuinos mártires, y no tener ninguna muestra de conmiseración ante los Pacos y policías en general, lúmpenes que organiza el estado burgués, que desde su génesis la burguesía los organizó como “brazo” de la represión estatal contra la clase trabajadora y el pueblo para defensa de la propiedad privada capitalista.
Las atrocidades cometidas por las policías contra la clase obrera son innumerables, habría que recordar cómo fueron parte de la eliminación de compañeros durante la dictadura militar y las cometidas durante el levantamiento de octubre; como decía León Trotsky, un policía es burgués al servicio del estado capitalista. La clase obrera debe organizarse incluso en el plano militar para enfrentar a la policía que es parte de sus enemigos de clase y de su estado.
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Se conmemora un nuevo 29 de marzo del joven combatiente, donde reivindicamos el arrojo de esa juventud que se enfrentó a la represión estatal de Pinochet, debiendo sortear persecuciones, cárcel, tortura, asesinatos, etc. Asimismo reivindicamos a la juventud que ha salido a luchar el 2006 y 2011, así como en el 18O, y la viene protagonizando luchas en Perú contra la represión Boluarte, y la juventud que interviene en las luchas de la clase obrera en Francia.
El gobierno de Boric ha sido continuidad en la represión hacia el pueblo y a la clase obrera, ha salido recientemente a dar un “espaldarazo” a esa institución lumpen como son los Carabineros y la Policía, ha acelerado la agenda de “seguridad” y pretenden desde la UDI al PC darle manga ancha a la policía para reprimir mediante leyes que les aseguren mayor impunidad. Si ya las mutilaciones, asesinatos y atrocidades cometidas por esta institución podrida durante el levantamiento de octubre y posteriormente había quedado casi sin sanción, ahora el margen para dar rienda a la represión será mayor contra la juventud y los trabajadores. Ya lo vemos con la represión constante contra las movilizaciones estudiantiles, la implementación de medidas de expulsión de alumnos, y los ataques a las organizaciones estudiantiles.
Una nueva generación de jóvenes comienza a salir luchar y organizarse, enfrentando las consecuencias de la descomposición capitalista y la ofensiva de la dominación imperialista.
Es necesario que en esta nueva generación se forjen la militancia revolucionaria e internacionalista, que impulsando las luchas de la juventud como fuerza auxiliar de las luchas de la clase obrera, salga a luchar para enfrentar la crisis del capitalismo en descomposición, como lo viene haciendo en Francia, por ejemplo, como ya lo ha hecho en el pasado.
Luchemos por construir la organización de la juventud revolucionaria, levantemos las banderas de la juventud cuarta internacionalista.
¡Abran paso a la juventud!
¡Abran paso a los hijos de la clase obrera!
Publié dans l’édition #84 de El Impreso de la COR
Avec 201 voix pour et 115 contre, le Sénat français a approuvé mercredi 8 la réforme des retraites de Macron, qui propose essentiellement d'augmenter l'âge de la retraite en deux ans - de 62 à 64 ans - et, à partir de 2027, de porter à 43 le nombre d'années de cotisation nécessaires pour obtenir une retraite sans décote. Alors que les jours de grève et de manifestations se multiplient, le gouvernement fait le pari que le parlement approuvera finalement la réforme dans les 20 prochains jours. Dans le cas contraire, il pourrait faire appel à l'article 49.3 de la Constitution, suspendant ainsi le débat parlementaire et exacerbant les contradictions et la crise politique du bonapartisme sénile français.
Le Sénat vote la réforme au lendemain d'une nouvelle journée de lutte. Le 7 mars, les travailleurs ont organisé une nouvelle grève générale et des mobilisations de masse à l'appel des centrales syndicales. Bien qu'il s'agisse de la quatrième mesure appelée par les centrales depuis que Macron a fait passer la loi au Congrès en janvier, la bureaucratie a déjà révélé son rôle ouvertement perfide dans la lutte. Elle tente désespérément d'empêcher le processus d'échapper à tout contrôle, afin de pouvoir, à la première occasion, lui tordre le cou : l'Intersyndicale mise encore et toujours sur le "dialogue " et les réunions avec le gouvernement, à la recherche d'une solution convenue dans le cadre du régime bourgeois.
Face à l'offensive déterminée du gouvernement et à la trahison de la bureaucratie, l'avant-garde discute comment surmonter les limites imposées par les directions des organisations de masse. Les cheminots, les raffineries, le secteur de l'énergie, ainsi que les travailleurs de l'éducation dans leurs villes et régions promeuvent les assemblées et les différentes formes de grèves. À l'heure d’écrire cet article, samedi 11 mars, les mobilisations s'étendent à tout le pays.
Il faut préparer la grève générale
Il est évident que des journées de lutte isolées ne suffisent pas pour gagner. Cependant, bien que les conditions préalables à la grève générale soient établies, sa préparation ne se limite pas à une discussion méthodologique. Il s'agit de programme, d'organisation, d'agitation et de propagande. Il faut mettre en place des comités d'action, liés à l'unité de production, où on élit de nouveaux délégués et où on repousse la bureaucratie syndicale. C'est dans le feu de la lutte qu’il doit se forger une nouvelle direction. En ce sens, la politique des révolutionnaires à l'égard des syndicats doit être claire, car elle détermine la relation entre l'élément conscient et les masses laborieuses. En raison de leurs liens avec l'État, les syndicats et les centrales syndicales ont tendance à se dégrader, et le processus actuel montre une fois de plus que ces institutions continuent à abriter les secteurs les plus concentrés de l'économie, avec la pleine capacité de frapper la bourgeoisie là où elle détient son pouvoir, c'est-à-dire dans la production.
Il est nécessaire de reprendre les syndicats et, en élargissant leurs fonctions, d'en faire des outils révolutionnaires de lutte contre le capital. Il faut un congrès de délégués venus de tout le pays pour préparer la grève générale et voter un programme.
Une lutte internationaliste
L'intervention du prolétariat avec ses méthodes et son programme ne peut se limiter à l'arrêt de la réforme et à l'obtention d'une augmentation des salaires, plus quelques revendications. Une conception qui se trouve derrière du syndicalisme révolutionnaire français, qui incluait dans son programme la dictature du prolétariat, mais niait à tort le rôle irremplaçable du parti révolutionnaire.
Bien que Macron, comme on l'avait souligné dans des notes précédentes, joue avec une idée redistributive, la réforme des retraites fait partie d'un ensemble de réformes capitalistes qui, face à la crise impérialiste et à la décomposition, cherchent à établir un nouveau pacte entre le capital et le travail. Un nouveau rapport de forces entre les classes du monde entier pour produire plus de plus-value.
Face aux attaques successives, à l'inflation croissante et à la perte du pouvoir d'achat, une vague de grèves se propage en Europe : Portugal, Grèce, Italie, Grande-Bretagne, etc.
Les révolutionnaires doivent intervenir avec un programme de transition, en prenant des mesures pour unifier le prolétariat européen avec celui de ses semi-colonies, pour déclarer la guerre à l'offensive de l'OTAN et à l'intervention de Poutine, pour désorganiser la bourgeoisie et pour lutter pour la destruction de l'État bourgeois.
Dans cette perspective, une Conférence internationale avec toutes les organisations qui luttent pour la dictature du prolétariat et pour la reconstruction de la IVe Internationale est nécessaire et urgente.
"Por un mundo donde seamos socialmente iguales, humanamente diferentes y totalmente libres" [Rosa Luxemburgo]
El 8 M conmemoramos el día internacional de la mujer trabajadora, fecha instaurada a partir de una gesta obrera de fines del siglo XIX en el corazón de EEUU que puso a las mujer trabajadora en primera fila contra la desigualdad salarial, por la disminución de la jornada de trabajo, el acoso y vejación de patrones y las condiciones laborales paupérrimas. Esa gran lucha fue respondida con el incendio de una fábrica textil donde murieron más de 120 trabajadoras, encerradas con llave por sus patrones para ser consumidas por las llamas, en un acto más de brutalidad de la esclavitud asalariada. Aunque el 8M fue fijado por el inicio de la Revolución Rusa en Febrero (8 de marzo según nuevo calendario) donde el impulso de la conquista del primer Estado Obrero fue dado por las mujeres trabajadoras rusas derrocando al zar.
Cientos de luchas revolucionarias protagonizadas por la clase obrera y el pueblo, teniendo como protagonista decidido y abnegado a la mujer trabajadora, lograron arrancar a la burguesía algunas concesiones mínimas como el derecho al voto, la incorporación al trabajo o los derechos de descanso pre y posnatal entre otros.
Sin embargo, la sociedad capitalista en descomposición torna cualquier reforma en ilusoria volviendo a relegar a la mujer trabajadora a labores domésticas continuamente, siendo parte del ejército de reserva, utilizada su fuerza de trabajo para bajar los salarios y precarizar las condiciones de vida de las familias obreras.
La farsa del feminismo burgués y pequeñoburgués de colocar paridad o cupos de mujeres en cargos políticos, de dirección de empresas o en las instituciones represivas, puede haber aumentado la presencia mujeres en los cargos de administración de los negocios de la burguesía, mientras las condiciones de explotación de nuestra clase y de la mujer trabajadora en particular siguen empeorando. La política de “no discriminación” por género hecha ley, sólo aplica para cargos iguales, no para las concentraciones obreras como la industria alimenticia, supermercado o las empresas de limpieza donde la mayoría son mujeres trabajadoras que apenas ganan un poco más que el salario mínimo. La crisis que acentuó la pandemia aumentó la desocupación de la mujer trabajadora en mayor medida sin considerar el impacto en el sistema de salud, lo que agrava las deplorables condiciones de la salud reproductiva, las labores de cuidados, etc.
El 8 M fue puesto en el centro por las mujeres socialistas a principios del siglo XX. Ellas se delimitaban claramente del feminismo “las feministas burguesas aspiran a conseguir las reformas en favor del sexo femenino en el marco de la sociedad burguesa, a través de una lucha entre los sexos y en contraste con los hombres de su propia clase, no cuestionan la existencia misma de dicha sociedad. Las mujeres proletarias, en cambio, se esfuerzan a través de una lucha de clase contra clase, en estrecha comunión de ideas y de armas con los hombres de su clase – los cuales reconocen plenamente su igualdad – por la eliminación de la sociedad burguesa en beneficio de todo el proletariado.” [Clara Zetkin]
Las actuales marchas del 8M han tomado un carácter reaccionario al expulsar de su participación y lucha a trabajadores, jóvenes y militantes que levantan la liberación de la mujer de toda forma de opresión. Central responsabilidad la tienen las direcciones de la izquierda centrista quienes de forma oportunista se han hecho eco del feminismo burgués y pequeñoburgués llegando a modificar sus programas, suplantando la necesidad que los militantes se levanten contra toda injusticia y forma de opresión, por exigencias de reformas de inclusión al aparato estatal burgués o institucional. Del mismo modo han obrado con las “posmodernas” políticas burguesas “identitarias” relegando la lucha de clases y fragmentando a nuestra clase en disputas de géneros e individualidades.
Es prioritario recuperar el 8M como un día de lucha, organización y combate de nuestra clase, con la mujer trabajadora en la primera fila, por la liberación de la mujer de toda forma de opresión que inscribirá la clase obrera en la tumba del capitalismo.
“El grado de emancipación de la mujer es la medida natural de la emancipación general” [Marx]
Paso a la Mujer Trabajadora
Conmemoramos 10 años del asesinato del dirigente sindical Juan Pablo Jiménez, cuando se encontraba dando lucha contra la patronal Azeta, contratista de Chilectra e impulsaba la organización de los trabajadores subcontratados.
Su asesinato ha quedado impune a manos de la justicia burguesa, donde salieron ridículas teorías como lo de “la bala loca” que habría matado a Juan Pablo. En su momento nuestra corriente señaló la necesidad de que, al mismo tiempo que exigíamos verdad y justicia, no depositáramos un ápice de confianza en el Estado y sus descompuestas instituciones como la PDI y sus peritajes.
La lucha de Juan Pablo y de cientos de luchadores contra el subcontrato es fundamental. Con el subcontrato la burguesía asestó un golpe a la organización sindical, fragmentando y atomizando a la clase obrera, así como redoblaron la explotación para maximizar sus ganancias.
No fue sólo mediante contratos, tercerizaciones y precarización, sino que impulsaron ataques a los intentos de lucha y organización que incluyeron asesinatos obreros, como el del trabajador forestal Rodrigo Cisternas o del obrero minero Nelson Quichillao, donde -bajo la dirección del PS y el PC, la CUT entregó la lucha de los subcontratistas durante los gobiernos concertacionistas.
Nuevamente la burocracia sindical vuelve a jugar un rol pérfido de colaborador con el gobierno “progre de turno” pactado un miserable reajuste que pulveriza el salario. Así como la burguesía impuso la subcontratación para “regular” la responsabilidad de las empresas mandantes, o mediante la reforma laboral del 2016, donde acabo la huelga de los trabajadores del subcontrato; ahora lo hará con el proyecto de ley de 40 horas, donde la burguesía ya empezó a desplegar la flexibilidad laborar y los aumento de los ritmos de producción en las empresas para mantener las tasas de explotación y plusvalía, incluso a incrementarla.
La lucha de las organizaciones sindicales debe tomar las banderas de lucha de Juan Pablo, es necesario organizar a los trabajadores y cuestionar la subcontratación de raíz. El actual gobierno inició su mandato reprimiendo la lucha de los trabajadores subcontratistas de Enap que exigían condiciones de trabajo equivalentes a las de los trabajadores de planta.
Es necesario organizar a nuestra clase y golpear a la burguesía en el plano de la producción imponiendo el control obrero y establecer escala móvil de salario y horas de trabajo.
Levantemos bien alto la bandera la lucha contra la impunidad del asesinato de Juan Pablo y de todos nuestros caídos.
