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Hors l’impérialisme de l’Afrique

 

            Le 26 juillet dernier, des militaires sous le commandement du général Abdourahmane Tiani ont pris le pouvoir au Niger, ancienne colonie française située dans la région du Sahel, bande semi-désertique au sud du Sahara. Le président déplacé, Mohamed Bazoum, est détenu à son domicile et est considéré comme un allié de l'impérialisme dans la région. Le gouvernement militaire putschiste est sous la menace d'une intervention militaire de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), qui n'a pas donné suite à son premier ultimatum mais se réunira à nouveau cette semaine (17-18 août) pour évaluer ses actions. De leur côté, les militaires au pouvoir au Mali et au Burkina Faso ont apporté leur soutien aux putschistes nigériens, tandis que le Tchad et l'Union africaine se sont prononcés contre une action armée.

            Le Niger fait déjà l'objet d'un blocus de la part de la France et de ses alliés régionaux. Les Etats-Unis, selon les termes de leurs propres responsables, sont déchirés entre le respect des "principes démocratiques" (qu'ils utilisent comme simple propagande dans leur confrontation avec la Chine et la Russie), l'action contre le coup d'Etat, et leurs intérêts géostratégiques, en négociant avec les militaires pour maintenir leurs bases dans le pays, établies pour la lutte contre le terrorisme et l'intervention en Libye. Au Niger, 1 500 soldats français sont stationnés dans la capitale Niamey, et les États-Unis disposent d'environ 1 000 militaires dans différentes régions du pays.

            Les interventions en Afrique sont une marque de naissance de l'impérialisme en tant que phase supérieure et décomposée du capitalisme. La situation actuelle est caractérisée par la décomposition des États artificiels qu'ils ont tenté d'établir pendant la période d'après-guerre en tant que formations politiques formellement indépendantes, mais qui sont néanmoins restées liées à leurs anciennes métropoles par de solides liens économiques et militaires, comme dans le cas du Niger, qui utilise encore aujourd'hui le franc comme monnaie. L'impérialisme n'a offert à l'Afrique que misère, destruction économique et famine en échange du pillage de sa main-d'œuvre (réduite en esclavage) et de ses ressources, en particulier les minéraux, mais aussi les hydrocarbures et les ressources agricoles et animales. Le Niger est l'un des pays les moins industrialisés et les plus pauvres du monde et, d'autre part, l'un des principaux fournisseurs d'uranium utilisé par les centrales nucléaires françaises. La crise actuelle fait suite aux coups d'État qui ont imposé des changements de régime dans d'autres pays du Sahel, le Mali et le Burkina Faso, où des officiers militaires aux discours nationalistes ont fini par expulser les détachements français. Il est clair que ces régimes sont une version dégradée des courants nationalistes bourgeois d'après-guerre, qui ont déjà montré leur échec, non seulement en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique latine. Le contenu de sa politique est de négocier une meilleure place sur le marché mondial face à l'affaiblissement évident de l'impérialisme français, frappé par son économie et par la lutte des classes sur son propre territoire. C'est pourquoi le nouveau gouvernement militaire du Niger s'empresse de mettre en place un cabinet civil pour dialoguer avec les autres pays impérialistes à travers le Tchad et en recevant des officiels américains. Et il flirte avec une alliance pro-russe qui inclurait d'autres pays de la région et qui commence déjà à se dessiner à partir de Moscou et des différentes interventions du groupe Wagner dans la région. Cette crise s'inscrit dans la situation mondiale ouverte par la crise de 2008, la pandémie et la guerre actuelle entre l'Ukraine et la Russie. La situation de l'Ukraine et de son gouvernement, qui agit comme un agent des intérêts de l'OTAN, est également un miroir dans lequel se regardent plusieurs pays de la CEDEAO, qui hésitent à s'engager dans une guerre longue, épuisante et à l'issue incertaine. C'est pourquoi les voies diplomatiques sont ouvertes, même si la confrontation militaire n'est pas non plus à exclure.

Nous, révolutionnaires de la TRCI, nous prononçons contre toute guerre fratricide entre le Niger et ses voisins, et pour la défaite de toute agression militaire impérialiste contre les peuples coloniaux et semi-coloniaux. Nous avertissons également qu'aucun gouvernement nationaliste ne propose de solution anti-impérialiste pour les peuples opprimés du continent. C'est la classe ouvrière, à travers ses organisations de classe, comme les syndicats de mineurs qui démontrent leur puissance en Afrique du Sud, qui doit se poser en dirigeant de la lutte contre les anciens et les nouveaux maîtres étrangers. Pour ce faire, elle doit imposer son programme et un gouvernement ouvrier, en renversant les dictateurs et les démocrates partenaires de telle ou telle faction de l'impérialisme. Nous appelons à l'unité internationaliste de la classe ouvrière, notamment avec le prolétariat de la France et des Etats-Unis, pour le retrait des troupes impérialistes du Niger et de toute l'Afrique. Nous appelons les forces révolutionnaires qui luttent pour la dictature du prolétariat à organiser une Conférence internationale pour discuter des moyens de faire face à la décomposition impérialiste qui entraîne notre classe et l'humanité tout entière de plus en plus rapidement dans la barbarie.

 

COR Chile – LOI Brasil – COR Argentina

 

 

 

Tuesday, 25 July 2023 23:14

POR UN CONGRESO EDUCATIVO DE LUCHA

Un nuevo paro nacional para un “segundo tiempo” ante la nula respuesta del gobierno a las demandas docentes, aclaman los dirigentes del colegio de profesores. Dirigentes que llamaron a realizar campaña a brazo partido por el triunfo de Boric,  para así evitar que ganara “ el fascismo”, guardando bajo la alfombra la necesidad de retomar la lucha contra  todos los ataques de los últimos años. Hoy se dan cuenta de que “su” gobierno, no cumplirá las promesas de campaña y eligen la vía de presionar, mediante movilizaciones controladas, para obtener alguna que otra “promesa” de migajas.

A las condiciones laborales de los docentes que se han visto año a año deterioradas e incrementadas durante la pandemia, hay que sumarle la falta de solución a problemas como la deuda histórica, el no pago de mención, las condiciones laborales con salas hacinadas, los problemas de la jornada completa, el pago parcial de salarios o el no pago de imposiciones, etc. Al igual que muchas otras lindas promesas como el fin al CAE, no sólo no se han cumplido sino que quedan supeditadas a un desdibujado “pacto fiscal” condicionado a los intereses empresariales, que prometía ser la reforma triburaria que redistriburiría la riqueza. Pero el gobierno se ha dedicado a profundizar las políticas de ataque a los trabajadores y de someter a la población a los designios del capital imperialista.

Los docentes solo pueden esperar respuestas miserables de este gobierno, como se ha visto con medidas como con la fijación de un salario mínimo miserable (con el beneplácito de la CUT) a ejecutarse hacia el próximo año; o con el proyecto de ley de 40h, que no es otra cosa que flexibilización laboral. Algo que impactará fuertemente en los profesores que se desempeñan en la educación privada.

La crisis agudiza la situación de opresión y explotación de la clase trabajadora, mientras la respuesta conjunta de un régimen en descomposición se evidencia en la deleznables soluciones como son los bonos para las familias que sufrieron con la destrucción de viviendas con las lluvias, el ataque al salario, con una inflación encubierta por un IPC mentiroso, la represión a los campamentos, la impunidad para la represión y persecución a los que luchan, etc

En la educación la juventud viene sosteniendo el ímpetu de lucha y movilización, y por ello viene siendo fuertemente reprimida y amedrentada con sanciones reglamentarias, suspensiones, ley aula segura, etc. El ataque constante de las fuerzas represivas contra la manifestación estudiantil, como se evidenció recientemente en la acción policial que colocó una pistola en la sien de un estudiante de 13 años, es la violencia del estado burgués que los profesores, no docentes y estudiantes, deben enfrentar con un plan de lucha, descartando los rituales de la burocracia de presión y dialogo de manos vacías con el gobierno. ¿¡Como esperar una “convivencia saludable” al interior de las escuelas, donde resuenan las contradicciones sociales, si éstas son focos de ajustes, represión y hostigamiento estatal?!

 Debemos luchar por recuperar los sindicatos docentes para que se transformen en herramientas de lucha contra la educación burguesa. Los contratos precarios, el no pago de la deuda previsional, extenuantes jornadas, ataque al salario, problemas de infraestructura, y de material para realizar la docencia, son parte de las situaciones que debemos enfrentar además de neutralizar la presión que imponen las directivas (alineadas con el gobierno) en las escuelas sobre los docentes y el estudiantado que se organiza para debatir sobre los problemas sociales.

Nuestra pelea debe ser por disputar la orientación de la educación. Para ello debemos recuperar nuestros sindicatos de las garras de la burocracia sindical haciendo caso omiso de las disputas entre las distintas alas de esta.

Impulsemos la pelea por imponer un paro nacional efectivo con movilización en todas las ciudades del país. Impulsemos un plan de lucha votado en una asamblea nacional de delegados docentes y trabajadores de la educación (con mandato y revocables), sin distinción entre públicos y privados.

La juventud secundaria, por medio de sus asambleas y centros de alumnos, puede ser un gran punto de apoyo en la lucha por doblarle la mano a la burocracia y la patronal educativa y al gobierno.

Impulsemos un congreso educativo de lucha, de docentes, no docentes y estudiantes.

Wednesday, 19 July 2023 20:51

Periódico El Nuevo Curso #34

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Luego de un silencioso y disciplinado año escolar de parte de la burocracia sindical, se ha convocado a un paro regional de los profesores de 24 horas. Esto como preparativo, o amague, de una movilización mayor, por las malas condiciones laborales de los docentes, por problemas de infraestructura, etc. También porque la promesa de una solución parcial a la deuda histórica de los docentes, al igual que muchas otras lindas promesas (como el fin al CAE), no sólo no se han cumplido, sino que quedan supeditadas a una eventual reforma tributaria o “pacto fiscal”.

Por supuesto que el objetivo de este “pacto” es diseñar un plan de impuestos y gasto fiscal, como traje a medida del gran empresariado y de la dominación imperialista. Primero tendrán que velar por garantizar cuantiosas ganancias en medio de una situación de crisis, para después comenzar el show de la charlatanería parlamentaria para “negociar” qué migajas quedan para repartir y tratar de sacar aplausos. Al igual como lo hicieron con el sueldo mínimo, dejándolo planchado con un techo indigno de $500 mil pesos alcanzable a Julio del 2024, la burocracia sindical pretenderá vender gato por liebre en esta tónica de posar como que le hacen exigencias a un gobierno que respaldan desde el día 1.

Debemos recordar que durante el 2019, los trabajadores de la educación dieron una importante pelea de varios días de huelga, con manifestaciones, asambleas y tomas de establecimientos, que fue uno de los más importantes antecedentes de la semiinsurrección de Octubre de ese año.

Esta lucha, en vez de ser fortificada y amplificada, fue desgastada por las continuas maniobras de la burocracia a cargo de Mario Aguilar, que logró bajar la medida con las manos casi vacías y algunas promesa de proyectos de ley que nunca se cumplieron. Por supuesto que esto pasó antes que se dedicaran a postularse fallidamente para la fracasada farsa constituyente.

La crisis de la educación se acentúa día a día. La juventud secundaria en particular viene enfrentando las políticas reaccionarias de este gobierno, aumento miserable de tarjeta alimenticia, problemas de infraestructura, ley de gatillo fácil e impunidad Naim-Retamal, aplicación persecutoria de los RICE y ley aula segura, etc. Algunos sectores docentes también se han venido manifestando aunque aisladamente y sin contar con el apoyo de las directivas sindicales.

Planteamos nuestro apoyo a cualquier medida de lucha que enfrente a los empresarios de la educación tanto estatal como privada. Por esto es que debemos luchar por recuperar los sindicatos docentes para que se transformen en herramientas de lucha contra la educación burguesa. Los contratos precarios, el no pago de la deuda previsional, extenuantes jornadas, ataque al salario, problemas de infraestructura, y de material para realizar la docencia, son parte de las situaciones que debemos enfrentar además de neutralizar la presión que imponen las directivas (del gobierno) en las escuelas sobre los docentes y el estudiantado que se organiza para debatir sobre los problemas sociales.

Nuestra pelea debe ser por disputar la orientación de la educación. Para ello debemos recuperar nuestros sindicatos de las garras de la burocracia sindical haciendo caso omiso de las disputas entre las distintas alas de la burocracia.

Impulsemos la pelea por imponer un paro nacional con movilización en todas las ciudades del país. Impulsemos un plan de lucha votado en una asamblea nacional de delegados docentes y trabajadores de la educación (con mandato y revocables) sin distinción entre públicos y privados. La juventud secundaria, por medio de sus asambleas y centros de alumnos, puede ser un gran punto de apoyo en la lucha por doblarle la mano a la burocracia y la patronal educativa y al gobierno.

La clase obrera es una y sin fronteras

Abajo la represión de la burguesía y el imperialismo

Abajo la xenofobia de la burguesía

 

Familias enteras se encuentran al intemperie sobreviviendo y tratando de salir de Chile, impedidos en la frontera entre con Perú, producto de la “agenda de seguridad” que ha trazado el gobierno de Boric, con las leyes sobre infraestructura critica, militares en la frontera, órdenes del fiscal Valencia para meter en prisión a extranjeros, y leyes que aceleran la expulsión del país.

Desde abril se encuentran viviendo en condiciones infrahumanas, trabajadores venezolanos, colombianos y haitianos sin acceder a alimentación, salud, techo, sufriendo la represión de militares y policías de ambos países. No hay que olvidar que durante el gobierno de Boric se han recrudecido las medidas antiinmigrantes que políticos de ultraderecha hubiesen querido aplicar.

Las salidas reaccionarias de los gobiernos de la región demuestran la descomposición capitalista y la crisis de los semiestados latinoamericanos. Recordemos que muchos trabajadores huyeron de sus países por sus condiciones materiales de vida para venir al “oasis chileno”, que era la forma como la burguesía y el imperialismo vendían al país modelo y disciplinado a los dictados del amo yanqui, toda una farsa ya que la burguesía los recibió con precariedad, desocupación, bajos salarios, represión, etc.

Gobiernos latinoamericanos vienen aplicando ajustes y sendos ataques contra los trabajadores, reprimiendo la movilización obrera y del pueblo. La clase obrera viene interviniendo aunque de manera diluida en movilizaciones que han sido desviadas por procesos electorales o constituyentes, cambios de régimen y reformas a los estados.

Los sindicatos de los países latinoamericanos deben ampliar sus funciones, imponer el control obrero de la producción contra la anarquía del capital, garantizando la escala móvil de horas de trabajo y de salarios, asegurando la ocupación de los trabajadores cesantes, un plan de obras públicas, el derecho a vivienda, salud, y educación, desarrollando la planificación socialista de la sociedad, luchando por una federación de estados socialistas latinoamericanos y del caribe. Para estas y otras tareas transicionales se hace necesaria la construcción del estado mayor de la revolución, la IV internacional reconstruida.

El pasado 7 de mayo se realizaron las elecciones a consejo constitucional. Una reiteración de la farsa de la reforma al aparato estatal.

Si la anterior farsa constituyente, que obtuvo un rotundo rechazo, concitaba la atención (no la esperanza) en amplios sectores de masas de que algo podía cambiar- en una operación de desvío que no cuajó -, el actual proceso sólo significa una necesidad del régimen burgués de dar vuelta la página a la discusión constitucional, a la “constitución de Pinochet” y ojalá conjurar levantamientos de masas como el de Octubre del 19. Mal que les pese a muchos reformistas “bienintencionados”, la lucha de clases es un proceso histórico e internacional, no conjurable con maquillajes jurídicos.

Una de las “sorpresas” destacadas en esta votación fue el 28% (del total de votos emitidos) obtenido por el Partido Republicano. Una derecha “radical” o más reaccionaria, que es sustentada por sectores evangélicos, militares, policías, fuerzas de represión en general, pequeñoburgueses enfurecidos, y también penetra en sectores de trabajadores y el pueblo desesperanzado. Sin embargo este partido está lejos de representar algo más orgánico y, por el contrario, es un rejunte de despojos humanos y de reaccionarios disconformes.

Lo caricaturesco de este resultado es que Republicanos conquistó la mayoría de este “consejo” (23 de 50) siendo uno de sus principales detractores. Claramente luego de este resultado han intentado contenerse mostrándose como buenos demócratas que llevarán adelante la tarea encomendada. Baste decir que dicha tarea ya se encuentra pauteada con los “bordes” acordados en nimios acuerdos de “unidad nacional”, y regenteados por una “comisión de expertos” liderados por el pinochetista Hernán Larraín. Es así que el resultado de las elecciones otorga una mayoría absoluta (34 de 50) a la derecha en bloque para la tarea de escribir las “bases fundantes de la casa de todos”.

Boric, luego de lamer las heridas de su sector que sacó apenas un 22 % (del total de votos emitidos), llamó reiteradamente a buscar los “equilibrios”, “aprender de los errores”, etc , etc, en un intento de expresar que están a entera disposición de las fuerzas de la derecha. Y es que en este acto la coalición gobernante vio esfumarse los votos que los llevaron a la presidencia en la lucha del “lápiz azul contra el fascismo”. Al parecer, sus reiterados intentos por congraciarse con el gran empresariado, firmando el TPP11, impulsando el gatillo fácil y la impunidad para los represores, entregando recursos naturales al capital trasnacional, etc, etc, no han sido suficientes para demostrar que a la hora de gobernar pueden ganarse las medallas de defensores de los intereses capitalistas. Si esto lo hacían en nombre de una simulada y manipulada “opinión pública”, en lo sucesivo no podemos esperar más que “negociaciones” en corto con esa minoría de “republicanos” para volver sus políticas reaccionarias, más reaccionarias.

Una mención especial cabe a los más de 5 millones de personas que no votaron o votaron blanco o nulo. En particular el voto nulo, con 2.119.506 votos (17%), que expresaron en su inmensa mayoría una disconformidad con el proceso, la situación, o el gobierno. Nos contamos dentro de las fuerzas de izquierda y revolucionaria que llamaron a anular el voto. Algunos análisis versan sobre que es un número histórico desde la vuelta a la democracia. Sin embargo, contario a los que se atribuyen títulos de dominio o características especiales a esta masa de votantes, esta es una expresión heterogénea y distorsionada dentro de una elección burguesa, sin que exprese por si misma algún nivel de conciencia y organización, aunque sí deje en evidencia una mayor crisis del semiestado en su relación con las masas.

Los resultados de esta elección son una consecuencia de las políticas reaccionarias (militarización, represión, presos políticos, sumisión al capital financiero, etc) seguidas por el gobierno y de un reflujo más general de las luchas de masas. Cabe destacar que este reflujo, de lo que fue la semiinsurrección de Octubre del 19 a esta parte, no es producto de una derrota física o categórica impuesta sobre la clase trabajadora y el pueblo; constituye una política de desvío, un intento de consolidar el orden burgués para intentar dar respuesta a la crisis de dominación imperialista. Algo difícil de conseguir en un proceso de descomposición del capitalismo a nivel mundial que hace resquebrajar el andamiaje del semiestado. La actual coyuntura está signada por un conservadurismo de masas, espoleado por la crisis económico-social, que evidenciará giros bruscos en la situación de tanto en tanto.

Podemos resaltar las luchas que continúa dando la juventud secundaria enfrentándose a esta política reaccionaria del gobierno y las autoridades educativas, como también la decena de luchas de trabajadores que intentan vencer el aislamiento en contra de los ajustes y los despidos en curso.

La izquierda centrista se encuentra más dolida con este resultado por su apuesta constante en una salida constituyente. Aun no pueden sacar balance de sus seguidismo al gobierno bonapartista de Boric y de sus devaneos de reforma constituyente.

Es necesario que impulsemos la organización de nuestra clase para enfrentar los ataques del gobierno, los empresarios y el imperialismo. Levantemos y recuperemos sindicatos para la lucha. Impulsemos un congreso de delegados de base de toda la clase trabajadora para discutir un programa de independencia de clases y un plan de lucha como salida a la crisis.

La construcción de un partido revolucionario, como la herramienta fundamental de la vanguardia proletaria, en lucha por la reconstrucción de la IV Internacional, está a la orden del día.

Wednesday, 03 May 2023 23:26

Folleto #2 - Juventud de la COR

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Tuesday, 02 May 2023 11:33

Periódico "El Nuevo Curso #33"

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La burguesía aceita su aparato represivo

 

Se promulgo la ley Nain Retamal, que busca fortalecer el aparato represivo del estado burgués, garantizando mayor impunidad a policías, militares y servicios de inteligencia, con la figura de “legítima defensa privilegiada”. La ley fue rápidamente aprobada por las cámaras del congreso, lo que luego termino en su promulgación por parte del Boric.

Con la muerte del Policía pudimos ver como se montó todo un funeral del estado donde acudieron prácticamente todos los representantes de los “poderes” del estado burgués. Todos los sectores políticos de la burguesía pidiendo más y más represión, y un lavado de imagen de políticos verdugos del pueblo, etc, presentando a los pacos como víctimas, si hasta el criminal Claudio Crespo que cegó a Gustavo Gatica y atacó a tantos otros llegó a hablar en el televisado funeral.

Con la excusa de combatir el narcotráfico, que el mismo imperialismo y que los estados semicoloniales regentean como “parte de su economía no formal”, en connivencia y protección de los descompuestos aparatos represivos, lo que subyace en la discusión del fortalecimiento de la policía y la optimización de la función represiva del estado, es que la burguesía se prepara para tener una máquina más aceitada para cuando se agudice la lucha de clases. Por eso la militarización de la Araucanía y en las fronteras, y es que quieren anticiparse para evitar cualquier cuestionamiento por “violación de derechos humanos”, de eventuales procesamiento a represores, una suerte de amnistía anticipada por parte de ésta “ley del gatillo fácil”.

Debemos tener claro que conscientemente la burguesía sintió la fuerza de la clase obrera durante la semi-insurrección del Octubre del 19, donde acciones de paralización parcial de la producción, y la intervención de amplios sectores de masas que de forma espontánea, con los límites que imponen la falta de conciencia y organización, se enfrentaron a la maquinaria represiva estatal, que no dudó en asesinar, mutilar, encarcelar y torturar a los que luchan, masificó una experiencia de masas y de las nuevas generaciones en el enfrentamiento al aparato de estado.

Ésta experiencia intentó ser truncada por una batería de elecciones y procesos de reforma al descompuesto anadamiaje jurídico del semi-estado, en un desvío que no cuajó. En el mismo proceso, la cooptación de amplios sectores del activismo en lucha y de la pequeñaburguesía, acompañaron la farsa de apoyar a Boric y el fantoche constituyente en una supuesta lucha contra “el fascismo”. El coro histriónico “antifascista” provenía centralmente de las alas izquierdas de la democracia burguesa, como el PC o Convergencia Social, etc. Lo que motiva a éstos militantes “sociales”, además de las prebendas y repartijas de cargos estatales, es su norte por instrumentar, en medio de una acelerada descomposición mundial del capitalismo, la conciliación de clases, entre la burguesía y el proletariado, subsumiendo éste a la ofensiva patronal e imperialista, conciliación base reaccionaria del bonapartismo pequeñoburgués. Hoy de forma disciplinada se alinean tras esta cobertura de impunidad para fortalecer a la policía, a la que se suman leyes como la de “infraestructura crítica” para solicitar la intervención militar en caso de huelgas obreras y con ello aceitar el aparato represivo, haciéndolo más eficiente para la lucha de clases.

El pueblo trabajador debe reivindicar a sus propios y genuinos mártires, y no tener ninguna muestra de conmiseración ante los Pacos y policías en general, lúmpenes que organiza el estado burgués, que desde su génesis la burguesía los organizó como “brazo” de la represión estatal contra la clase trabajadora y el pueblo para defensa de la propiedad privada capitalista.

Las atrocidades cometidas por las policías contra la clase obrera son innumerables, habría que recordar cómo fueron parte de la eliminación de compañeros durante la dictadura militar y las cometidas durante el levantamiento de octubre; como decía León Trotsky, un policía es burgués al servicio del estado capitalista. La clase obrera debe organizarse incluso en el plano militar para enfrentar a la policía que es parte de sus enemigos de clase y de su estado.

Se conmemora un nuevo 29 de marzo del joven combatiente, donde reivindicamos el arrojo de esa juventud que se enfrentó a la represión estatal de Pinochet, debiendo sortear persecuciones, cárcel, tortura,  asesinatos, etc. Asimismo reivindicamos a la juventud que ha salido a luchar el 2006 y 2011, así como en el 18O, y la viene protagonizando luchas en Perú contra la represión Boluarte, y la juventud que interviene en las luchas de la clase obrera en Francia.

El gobierno de Boric ha sido continuidad en la represión hacia el pueblo y a la clase obrera, ha salido recientemente a dar un “espaldarazo” a esa institución lumpen  como son los Carabineros y la Policía, ha acelerado la agenda de “seguridad” y pretenden desde la UDI al PC darle manga ancha a la policía para reprimir mediante leyes que les aseguren mayor impunidad. Si ya las mutilaciones, asesinatos y atrocidades cometidas por esta institución podrida durante el levantamiento de octubre y posteriormente había quedado casi sin sanción, ahora el margen para dar rienda a la represión será mayor contra la juventud y los trabajadores. Ya lo vemos con la represión constante contra las movilizaciones estudiantiles, la implementación de medidas de expulsión de alumnos, y los ataques a las organizaciones estudiantiles.

Una nueva generación de jóvenes comienza a salir luchar y organizarse, enfrentando las consecuencias de la descomposición capitalista y la ofensiva de la dominación imperialista.

Es necesario que en esta nueva generación se forjen la militancia revolucionaria e internacionalista, que impulsando las luchas de la juventud como fuerza auxiliar de las luchas de la clase obrera, salga a luchar para enfrentar la crisis del capitalismo en descomposición, como lo viene haciendo en Francia, por ejemplo, como ya lo ha hecho en el pasado.

Luchemos por construir la organización de la juventud revolucionaria, levantemos las banderas de la juventud cuarta internacionalista.

¡Abran paso a la juventud!

¡Abran paso a los hijos de la clase obrera!